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Pour évaluer les impacts environnementaux et financiers liés aux pertes en eau, et accompagner les services publics dans leur réduction, Xylem, leader mondial des technologies et services numériques dédiés à la gestion de l’eau, propose dès aujourd’hui le Watertight Calculator, un calculateur en ligne spécialement conçu pour mesurer ces pertes.
Conçu pour les collectivités et gestionnaires d’eau, cette plateforme gratuite s’appuie sur les données indépendantes fournies par l'Agence européenne pour l'environnement et de la Commission européenne[1]. L’outil permet de calculer les répercussions financières de l'eau non facturée (NRW), c’est-à-dire l’eau prélevée et traitée, qui, en raison de fuites, de ruptures de canalisations, d’une mauvaise gestion de la pression ou de branchements non autorisés, n'atteint jamais l’usager final et n’est donc jamais facturée.
Le calculateur mesure également un aspect souvent négligé : l'énergie gaspillée lors des étapes de prélèvement, de traitement et de distribution de cette eau, ainsi que la quantité de CO2 libérée dans l'atmosphère pendant ces processus. Avec l'augmentation du coût de l'énergie et des objectifs de réduction des émissions de carbone de plus en plus stricts, ces éléments deviennent essentiels pour les services publics souhaitant diminuer leurs émissions directes (scope 1).
« L'eau non facturée est un défi majeur pour les services publics du monde entier. En Europe, on estime que plus d'un quart de l'eau potable n'atteint jamais ses clients.
Cependant, des technologies de gestion de l'eau efficaces et durables peuvent aider à minimiser ces pertes d'eau, au bénéfice des usagers, de l'environnement et des services publics.
Bien sûr, il ne sera pas possible d'éliminer 100% des pertes d'eau, mais nous sommes aux côtés des services publics pour trouver les solutions les plus efficaces pour les réduire.
- Olivier Lamarie, PDG Xylem France et BeLux »
soit l'équivalent de la consommation annuelle de 6M de ménages
Avec le stress hydrique qui touche de nombreuses régions d'Europe, les interruptions de l'alimentation en eau pourraient devenir une réalité. Réduire les pertes en eau, c’est garantir aux usagers particuliers et entreprises un approvisionnement suffisant.
soit l’équivalent de 104 347 ménages pendant un an
Chaque étape du cycle de l'eau claire nécessite de l'énergie : le prélèvement, le traitement, le transport et la distribution ont tous besoin d'électricité pour acheminer l'eau jusqu'à l’usager. Lorsque l'eau est « perdue », l'énergie utilisée est gaspillée.
soit l’équivalent de 133 351 vols Paris - New York
L'industrie de l'eau génère environ 8% des émissions de gaz à effet de serre de l'UE. En réduisant les pertes en eau, il est possible d'en éviter une part importante de ces émissions.
pour investir dans les infrastructures
L'augmentation des coûts de l'énergie a un impact direct sur les budgets des services d'eau. En s'attaquant aux pertes en eau, les budgets peuvent être alloués aux investissements dans les infrastructures, sans hausse du prix de l’eau pour l’usager.
Pour plus d'informations chiffrées sur l'impact total de l’eau non facturée en Europe, voir l'infographie.
[1] Des données sur le pourcentage d'eau non facturée par pays sont disponibles ici. Pour en savoir plus sur l'empreinte carbone de la production et de la distribution de l'eau, cliquez ici. Pour en savoir plus sur la quantité d'énergie utilisée dans le cycle de l'eau propre, cliquez ici.